Sciences qui étudie l’hérédité des caractères.
Longue molécule d’ADN empactée par des protéines (notamment histones).
Chromosome à une chromatide (état des chromosome en phase G1)
Chromosome à deux chromatides (état des chromosome en phase G2, suite à la réplication en phase S)
Fait de posséder chaque type de chromosome en un exemplaire. Les gamètes sont des cellules haploïdes.
ATTENTION : cela n’a rien à voir avec le fait d’avoir des chromosomes simples ou doubles. Il y a des cellules haploïdes à chromosomes doubles et des cellules diploïdes à chromosomes simples.
Fait de posséder chaque type de chromosome en deux exemplaires. Les cellules somatiques et les précurseurs des cellules sexuelles sont diploïdes.
ATTENTION : cela n’a rien à voir avec le fait d’avoir des chromosomes doubles. Il y a des cellules haploïdes à chromosomes doubles et des cellules diploïdes à chromosomes simples.
Désigne chez les espèces diploïdes les chromosomes formant une paire. Ils présentant la même structure (longueur, positionnement du centromère et des gènes), portent les mêmes gènes mais pas nécessairement les mêmes allèles. L’un est hérité de la mère, l’autre du père.
Ensemble de deux divisions successives qui permet de produire 4 cellules haploïdes (gamètes) à partir d’une cellule diploïde.
Fusion d’un gamète mâle et d’un gamète femelle (haploïdes) produisant une cellule-œuf diploïde.
Ce qui est observable ou mesurable chez un individu. On l’écrit entre crochets ex.[ailes longues].
Trait phénotypique observable ou mesurable chez un individu.
Segment de chromosome codant pour une ou plusieurs protéines et déterminant un (ou plusieurs) caractères.
Version d’un gène définie par sa séquence nucléotidique. Les différents allèles d’un même gène présentent des séquences légèrement différentes et peuvent déterminer différents états d’un caractère.
Allèles portés par un individu ou un gamète. On l’écrit entre parenthèse. ex. Individu (A//A)
Appliqué à un individu diploïde, cela signifie qu’il porte deux fois le même allèle pour ce gène
Appliqué à un individu diploïde, cela signifie qu’il porte deux allèles différents pour ce gène
Pour un couple d’allèles A et a déterminant différents états de caractères, on dit que l’allèle A est dominant si le phénotype des individus hétérozygotes (A//a) est le même que celui des individus homozygotes (A//A). L’allèle a est alors qualifié de récessif.
ex. Dans le cas du groupe sanguin chez l'homme, les individus hétérozygotes (A//O) sont de groupe sanguin A. L'allèle A est donc dominant et l'allèle O récessif.
On dit que deux allèles, A et A', d'un même gène sont codominants s'ils contribuent tout deux à déterminer le phénotype des individus hétérozygotes (A//A').
ex. Dans le cas du groupe sanguin chez l'homme, les individus hétérozygotes (A//B) sont de groupe sanguin AB. Les allèles A et B sont donc codominants.
Groupes d’individus génétiquement identiques et homozygotes pour tous leurs gènes. Les individus de lignée pure ne produisent qu’un seul type de gamètes.
Individu issu du croisement de deux lignées pures. Remarque : Son phénotype renseigne sur la relation entre les allèles (dominance/récessivité).
Fait de croiser deux lignées pures ne différant l’une de l’autre qu’au niveau d’un seul gène
ex. (A//A) x (a//a) → Hybride F1 (A//a)
Fait de croiser deux lignées pures ne différant l’une de l’autre qu’au niveau de 2 gènes
ex. (A//A ; B//B) x (a//a ; b//b) → Hybride F1 (A//a ; B//b)
Manière dont les allèles de gènes différents se regroupent dans les gamètes suite à la méiose
Gènes dont les allèles ségrègent de manière indépendante (au sens statistique) lors de la méiose : un allèle du gène n°1 a autant de chance de se retrouver dans un gamète avec l’un ou l’autre des allèles du gène n°2. Des gènes localisés sur des paires de chromosomes homologues différentes sont indépendants.
Gènes dont les allèles ne ségrègent pas de manière indépendante* (au sens statistique) lors de la méiose : un allèle du gène n°1 a plus de chance de se retrouver dans un gamète avec l’un des allèles du gène n°2 qu’avec l’autre à l’issue de la méiose. Des gènes liés sont localisés sur la même paire de chromosomes homologues. *Remarque : de manière non-indépendante ne signifie pas de manière non-aléatoire.
Réassortiments aléatoires des allèles au cours de la reproduction sexuée (méiose + fécondation) permettant de créer de nouvelles combinaisons alléliques chez les descendants.
Brassage génétique se déroulant pendant la méiose permettant le réassortiment aléatoire des allèles portés par des paires de chromosomes différentes (cf. gènes indépendants). Il résulte du positionnement aléatoire sur le plan équatorial de la cellule des bivalents (chromosomes homologues appariés) lors de la métaphase I et des chromosomes doubles (recombinés) lors de la métaphase II de méiose.
Brassage génétique se déroulant pendant la méiose permettant le réassortiment aléatoire des allèles portés par une même paire de chromosomes homologues (cf. gènes liés). Il résulte d’échange de segments chromatides entre chromosomes homologues par crossing-over lors de la prophase I de méiose.
Brassage génétique résultant de l’association aléatoire des gamètes lors de la fécondation.
On dit qu’un descendant (direct ou indirect) d’un croisement entre deux lignées pures présente un phénotype parental s’il présente le même phénotype que l’une des deux lignée pures utilisées comme parents.
Dans le cas de dihybridisme, on dit qu’un descendant (direct ou indirect) présente un phénotype recombiné s’il présente pour un caractère le phénotype du parent 1 et pour l’autre caractère le phénotype du parent 2.
Fait de croiser un individu présentant un phénotype dominant avec un individu homozygote récessif afin de déterminer le nombre et la proportion des différents types de gamètes qu'il produit (Cela peut notamment permettre de déterminer s’il est homozygote ou hétérozygote).
L’analyse des phénotypes des descendants d’un croisement-test permet de déterminer le génotype de l’individu parent. S’il apparaît des individus de phénotype récessif parmi les descendants, c’est que l’individu parent était hétérozygote. Si à l’inverse 100 % des descendants ont un phénotype dominant, l’individu était homozygote.
Fait de croiser un hybride F1 (ou ses descendants) avec un individu d’une des deux lignées pures utilisées pour le produire (parents).
Dans le cas de dihybridisme où l’un des parents est double récessif, l’analyse des phénotypes issus d’un rétro-croisement entre un F1 et ce parent double récessif permet de déterminer la relation entre les gènes (gènes liés ou indépendants). Si les proportion de phénotype parentaux (PP) et recombinés (PR) parmi les descendants sont égales (PP=PR=50 %), les gènes sont indépendants. Si, au contraire PR < 50% < PP, les gènes sont liés. (Cela ne fonctionne que si les caractères étudiés ne sont déterminés chacun que par un des deux gènes cf. TP drosophiles ; Dans le cas contraire, il faut raisonner en terme de proportions de gamètes pour conclure cf. Exercice type II.A. Bac 2019).