TP - Des adaptations foliaires chez les plantes à feuilles persistantes

Mise en contexte

Dans les régions tempérées, les températures peuvent rester négatives plusieurs jours de suite en hiver. Dans ces conditions, le gel endommage les tissus et immobilise l'eau du sol. Les plantes, incapables de satisfaire leurs besoins en eau, font donc face à un risque mortel de stress hydrique ! 

L'eau est perdue par les plantes majoritairement au niveau des feuilles par transpiration. La chute des feuilles à l'approche de la mauvaise saison constitue donc une stratégie d'échappement/d'esquive des stress liés au gel. Quelques espèces cependant, comme le houx ou le lierre, conservent leurs feuilles en hiver, et optent plutôt pour une stratégie d'évitement/de résistance consistant à retarder le plus possible l'état de stress hydrique. On cherche ici à comprendre les ressorts de cette résistance. 

Les échanges gazeux avec l'atmosphère sont majoritairement réalisés à travers des structures spécialisées de l'épiderme inférieur des feuilles, pouvant s'ouvrir et se fermer : les stomates (cf. Doc. 1 & 2).  On se demande donc dans ce TP si l'émergence des capacités de résistance au stress hydrique des plantes à feuilles persistantes est associée à une modification de leur densité stomatique, c'est-à-dire du nombre de stomates par mm².